L'art de s'autoriser le changement

Transition de vie

Pourquoi tant de résistances vis à vis de notre propre évolution ?

Introduction

Qu’il est difficile d’accepter de changer.

Pas de changer.

Changer c’est facile.

Changer, c’est avoir déjà accepté d’agir.

C’est avoir déjà décidé de prendre ou quitter une nouvelle habitude, un nouveau job, appartement, partenaire.

Ce qui est difficile en revanche, c’est de réaliser qu’on en a envie, ou plus encore : qu’en a besoin.

Ce moment où l’on sent un décalage entre ce que l’on vit et ce que l’on ressent, sans forcément en comprendre l’origine.

Un moment de flottement, d’inconfort diffus, qui nous pousse à nous interroger :

  • Pourquoi est-ce si difficile d’accepter que l’on doit changer ?

  • Pourquoi préfère-t-on parfois vivre une vie à côté de nous-mêmes plutôt que de laisser la place au changement ?

Par peur d’échouer ? De tout bouleverser ? Parce qu'on ne sait pas vraiment ce qu’on veut, ou pire, parce qu’on s’imagine que le problème vient de nous ?

C’est vers cette réflexion que je vous emmène aujourd’hui. 🌞


1. Changer, un aveu d’échec ?

Parfois, le besoin de changement est perçu comme une faiblesse.

Comme si admettre qu’un aspect de notre vie ne nous convient plus signifiait que nous avions échoué.

  • "Si je quitte ce job, c’est que je n’ai pas su persévérer."

  • "Si je mets fin à cette relation, c’est que je n’ai pas su la faire fonctionner."

  • "Si je veux autre chose, c’est que je suis incapable d’accepter la frustration, jamais satisfait."

D’autres fois, c’est le confort qui nous freine.

On a pas envie de bouleverser l’équilibre existant. C’est perturbant, dérangeant.

La situation qui ne nous convient plus, mais elle au moins, est familière.

Alors on fait quoi ?

On rationalise, on le diminue, on se dit que “ça passera”.

Ou pire encore, on se culpabilise. On se dit que le problème vient de nous.

Qu’on a pas de raison de vouloir autre chose, parce qu’après tout, tout va bien”.

Et pourtant… vouloir autre chose ne signifie pas avoir échoué. Cela signifie évoluer.


2. Le changement est inévitable et infini

Qu’on le veuille ou non, le changement fait partie de la vie.

Et la mutation qui vous occupe aujourd’hui fera très certainement place à un nouveau besoin de changement dans x années.

Nos sociétés sont en perpétuelle évolution, et nous suivons ce rythme effréné.

Sur une vie entière, nous traverserons des dizaines de changements majeurs : reconversions, séparations, déménagements, crises identitaires… et le phénomène se répète, inlassablement.

Et pourtant, on s’accroche désespérément à la stabilité. L’humain ne peut pas se projeter dans une vie où tout est mouvant, inconstant, alors :

  • On se construit des fondations qu’on veut solides : on prend un CDI, on se marie, on achète un appart

  • On choisit des croyances auxquelles on donne du crédit et on en fait des piliers.

  • On se dote de goûts et d’envies qu’on associe à notre identité.

  • On prend l’habitude de répéter tels et tels schémas comportementaux et on en déduit une personnalité.

Mais lutter contre le changement quand il nous dérange, c’est lutter contre notre nature profonde.

Et l’esprit, puis le corps, finiront par nous faire comprendre ce qui est bon pour nous.

D’abord par ce sentiment de décalage, qui se manifeste subtilement : une fatigue persistante, une perte d’enthousiasme, une sensation de malaise.

On se sent désalignés.

Puis, si on persiste à le mettre de côté, il se transforme en frustration, en anxiété, en stress chronique, en dépression. Parfois même, en maladie.


Quelques exemples concrets :

  • Une personne qui ne se sent plus trop à l’aise dans son couple mais qui ne l’a jamais remis en question en 5 ans. “Maintenant, il est trop tard, on a acheté un appart, on a le même cercle amical, mes parents l’adorent

  • Une personne qui ne trouve plus (ou n’a jamais trouvé) de sens dans son activité. “Maintenant il est trop tard, j’ai investis trop d’années, d’efforts, et d’argent pour y arriver

  • Une personne connue pour être “le fêtard” et qui ne se reconnaît plus dans cette image : “Maintenant il est trop tard, les gens ont appris à m’aimer pour ça, si je change, je les trahis, je les déçois, et je risque de me faire abandonner

A la lecture de ces exemples, je suis sûre que chaque situation vous semble dramatique.

Et pourtant, il est probable que l’une ou l’un d’entre vous soit déjà passé par là.


3. Le processus de changement

Plutôt que de chercher à être constamment aligné avec soi (ce qui est impossible), l'’important est d’être attentif à ces moments où quelque chose sonne faux.

Ces moments où l’on sent que l’on vit à côté de sa propre existence.

Et surtout, trouver le courage de se dire quelque chose ne va pas.

Ça commence souvent par ça.

Les étapes du changement :

  1. L’acceptation du ressenti "Quelque chose ne va pas, mais je ne sais pas quoi."

  2. Le désengagement : "Je ne sais pas ce que je suis, mais ne sais pas non plus ce que je veux être."

  3. La désorientation "Je veux changer, mais j’ai peur du vide, du manque… et si je regrettais ? "

  4. L’introspection et la reconstruction "Je sais enfin où je veux aller. Il ne me reste plus qu’à construire."

A partir de là, l’objectif va être de construire l’état désiré et de solidifier la motivation.

C’est dans ce processus que l’accompagnement peut être précieux.

Un coach, un thérapeute, un guide…

Peu importe le titre, l’essentiel est d’avoir quelqu’un capable de nous aider à traverser ces phases en nous posant les bonnes questions, celles qui suscitent des questionnements.


4. Se donner la permission d’évoluer

Bref, vous l’avez compris, le plus dur n’est pas de changer, mais de s’autoriser à le faire. De s’autoriser à quitter ce qui ne nous convient plus.

D’accepter que nous ne sommes pas définis par nos choix, comportements, envies, relations, expériences passées.

Ce n’est pas un échec de changer de trajectoire.

Ce n’est pas une trahison de devenir quelqu’un d’autre.

C’est simplement la vie qui suit son cours.

Et si, plutôt que de voir le changement comme un bouleversement qui “tombe mal”, on le considérait comme une chance ? 🍀

De découvrir autre chose, de vivre une “autre” vie, de devenir “quelqu’un d’autre ?

Je vous laisse sur ça 🌞

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