Rompre avec soi-même
Transition de vie

Qu’est-ce qui nous contrarie tant dans le fait de changer au point de préférer vivre une vie à côté de nous-mêmes ?
Introduction
“Pourquoi je n’arrive pas à changer ?”
Tu veux évoluer, mais tu te heurtes toujours aux mêmes schémas, mêmes réactions, mêmes blocages.
Et pourtant, il est possible de rompre avec soi-même. Je ne parle pas de changer quelques habitudes en surface hein, mais d’opérer une transformation neurologique profonde.
Tu en doutes ?
Bien normal. Je te propose de plonger avec moi dans “Rompre avec soi-même” de Joe Dispenza. Avis aux plus sceptiques, il y aura même une explication métaphysique !
Bonne lecture 🫶🏼
1. La construction (faussée) de notre identité
Le besoin de changement peut se manifester de différentes manières. Parfois il fait suite à une évolution de nos aspirations, nos envies, nos désirs.
Mais souvent, il part du besoin de réduire l’écart entre l’image que nous projetons aux autres et notre moi profond (notion hyper galvaudée on est d’accord).
Dès l’enfance, on apprend à jouer un rôle, à nous conformer aux attentes sociales et familiales. Avec le temps, on développe une image de soi qui correspond davantage à ce que les autres veulent voir de nous qu’à notre essence profonde.
Mais tout ça, on le conscientise pas évidemment. On le met de côté. Voir on l’oubli.
Notre identité se formate donc peu à peu et notre façon d’être va se construire sur la base d’émotions non résolues que nous avons mémorisées :
Culpabilité,
Honte,
Colère,
Peur,
Anxiété,
Jugement (des autres et de soi-même).
Tu veux en faire l’expérience ?
Si tu restes assis en silence suffisamment longtemps, sans distraction, tu verras que ce qui émergera ne sera pas l’image sociale que tu montres au monde, mais des émotions profondes et refoulées. C’est pourquoi faire une retraite de silence est si difficile. C’est se confronter à toutes ces émotions qu’on passe notre temps à éviter. Comment ?
En cherchant constamment à nous distraire.
2. Faux plaisirs et distractions
Plutôt que de faire face à ces émotions profondes, on va utiliser tout ce que le monde extérieur nous offre pour nous en détourner
Addiction au téléphone pour éviter de penser.
Obsession du travail pour se rassurer sur le fait qu’on a de la valeur
Compulsions alimentaires/alcool pour anesthésier les émotions.
"Entre-soi" pour valider nos souffrances au lieu de les dépasser.
On créé un mode de vie hédoniste, qui va marcher un temps. Mais passé quelques années, cette stratégie ne fonctionne plus.
Vers 35 ans, notre personnalité est stabilisée. Nous avons tellement répété certains schémas de pensée et d’émotion que nous savons :
Quels types de relations nous attirent (et souvent, pourquoi elles échouent).
Quels défis nous excitent ou nous font peur.
Quels événements déclenchent en nous de la frustration ou de la joie.
Et ça, ça amène une forme de lassitude. On ne vit plus vraiment, on répète.
Le sentiment de vide remonte à la surface, et là… c’est la crise : on réalise qu’on a passé notre vie à jouer un rôle, à chercher à plaire sans être vraiment aligné.
Evidemment, certains sentent ce décalage et cherchent à évoluer avant que le raz de marré n’arrive. Mais au bout de quelques semaines, le naturel revient au galop.
Pourquoi ?
Parce que nous sommes programmés pour rester les mêmes.
3. Le cerveau : frein au changement
💡 95% de nos pensées, émotions et comportements sont des automatismes.
En clair : si tu penses comme hier, ressens comme hier, et agis comme hier… alors demain sera exactement comme hier.
Joe Dispenza nous explique que notre cerveau est programmé pour que nous restions les mêmes à travers ses trois niveaux :
Le néocortex (le penseur) → c’est la partie rationnelle qui analyse, apprend, mais qui ne peut pas changer seule.
Le cerveau limbique (le ressenti) → il gère nos émotions et stocke nos expériences passées.
Le cervelet (le programmeur) → c’est lui qui transforme nos pensées et émotions répétées en automatismes inconscients.
Résultat ? Vous voulez changer, mais votre cerveau s’accrochera à l’“ancien” vous.
4. La clef : penser ET ressentir différemment
Etape 1 : penser différemment
Mais le cerveau, coupable de cette programmation, peut aussi être la solution.
Notre cerveau est une machine à fabriquer des circuits neuronaux. On l’a compris chaque pensée répétée creuse un sillon dans notre cerveau, et plus nous l’utilisons, plus il devient automatique.
Exemple : si, chaque matin, vous vous levez en pensant “je suis stressé”, votre cerveau renforcera ce circuit. Et tant que vous ressentirez les mêmes émotions, vous continuerez à créer inconsciemment la même réalité.
Mais c’est là que Joe Dispenza nous éclaire sur la force de la pensée : changer nos pensées nous permettrait de sortir de ce circuit et par conséquent de créer une nouvelle réalité.
Illustration avec la physique quantique. Accrochez-vous, ça peut sembler un peu hors sol (sans mauvais jeux de mots).
L’univers serait un grand champ d’énergie
Chaque pensée que nous émettons crée des vibrations dans ce champ d’énergie
Ces vibrations impactent l’énergie. Donc l’univers. Donc nos expériences
Etape 2 : ressentir différemment
Mais c’est pas suffisant. Changer, ce n’est pas seulement penser différemment. C’est aussi ressentir différemment.
Beaucoup créent depuis un manque : “Je veux du succès car je me sens nul”.
Mais la clé est d’incarner l’émotion du succès AVANT qu’il n’arrive. Si vous voulez vous sentir plus confiant, vous devez donc entraîner votre cerveau à ressentir la confiance AVANT d’avoir une raison extérieure de la ressentir.
👉🏼 Si je résume :
Identifier et déconstruire ses schémas passés
Quelles pensées reviennent toujours ? (“Je ne suis pas assez…”, “Je n’y arriverai jamais…”).
Quelles émotions me collent à la peau ? (stress, peur, frustration…).
Dès qu’une vieille émotion ou pensée surgit, STOP : observez-la sans jugement, ne l’alimentez pas et remplacez-la par une nouvelle pensée.
Programmer un nouvel état d’esprit : “si j’étais la personne que je veux devenir” :
Comment je penserai ?
Quelles émotions je ressentirai ?
Comment j’agirai ?
5. Ton allié : la méditation
Le liant de tout ça, le trait d’union qui va permettre de passer de ce qui est conscient à ce qui est inconscient, c’est la méditation.
À travers l’électroencéphalographie (EEG), des scientifiques ont observé que notre cerveau produisait des ondes cérébrales qui variaient selon nos états de conscience.
Dans notre quotidien, nous sommes prisonniers des ondes bêta qui nous ancrent dans la réalité extérieure : les obligations, les soucis du corps, les pressions sociales...
Cette focalisation vers l’extérieur nous empêche de prendre le temps d’observer notre intérieur et de comprendre notre fonctionnement mental et émotionnel.
La méditation, à l’inverse, va nous permettre de réduire l’activité mentale extérieure et relier notre esprit conscient à notre subconscient. Pourquoi ?
Parce que le cerveau ne fait pas la différence entre une expérience réelle et une expérience intensément visualisée.
Lorsque vous vous projetez dans un avenir où vous êtes serein, confiant, accompli, votre corps et votre esprit commencent à intégrer ce futur comme une réalité.
Tu l’auras compris, changer profondément demande du temps, de la conscience et de la pratique. Et il commence là où s’arrête l’automatisme.
Souviens-toi que chaque pensée et chaque émotion que tu choisis aujourd’hui sculptent la personne que tu deviendras demain : alors ose penser différemment, ressentir différemment, et observer ce qui se transforme 🌞
Et si vous avez envie de suivre le processus détaillé de la méditation, je vous recommande le livre de Joe Dispenza, il y détaille tout le processus, avec des méditations guidés et des exercices d’écriture.
N’hésite pas à me partager ce que tu en auras pensé !
Bonne pratique 🧘🏻♀️
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